Le Bō est un bâton de 6 shaku de long (« 1 shaku » représente environ 30cm), soit 1,80m.

Il en existe des plus ou moins grands mais cette dimension est la plus adaptée pour une arme longue puisque qu’elle correspond à la taille moyenne d’un adulte. Il est d’ailleurs recommandé de choisir son Bō en fonction de sa taille ; il ne doit pas excéder les 10 à 20cm de plus que le pratiquant. Initialement, le Bō n’est rien d’autre que le bâton de portage tel qu’on le retrouve dans tout l’Extrême Orient. De cette fonction, il a gardé la section ronde mais aussi la partie centrale plus épaisse et les extrémités plus effilées ; inertie croissante avec le moment fléchissant jusqu’à l’appui des épaules.

Le bâton a probablement été le premier outil utilisé par l’Homme. Pour autant, sa manipulation n’est pas inscrite dans nos gênes, loin s’en faut !

La prise classique du Bō, qui correspond à celle des bâton de portage (au 1/3 de la longueur pour chaques mains), pose des problèmes à tout néophyte mais aussi pour ceux qui ont fait un peu ou beaucoup « d’art du poing ». Tout bâton a deux extrémités qui doivent rester actives à chaques instants du mouvement. Tout le corps doit rester en harmonie avec la position du bâton.

Le Bō est l’arme fondamentale du Kobudo d’Okinawa ; celle qui a été la plus pratiquée. De nombreux katas (« kata » signigie « moule » ou « forme »), créés par des générations successives de maîtres illustres (Sakugawa, …), sont parvenus jusqu’à nous. Sachons apprécier, dans chacun de ces mouvements, le fruit de leur expérience, acquise parfois si durement.

Le Bô

Le Bō est un bâton de 6 shaku de long ("1 shaku" représente environ 30cm), soit 1,80m. Il en existe des plus ou moins grands mais cette dimension est la plus adaptée pour une arme longue puisque qu'elle correspond à la taille moyenne d'un adulte. Il est d'ailleurs...

Le Tonfa

L'origine de cette arme est bien connue: Pour broyer les grains de soja et autres céréales en farines, les paysans utilisaient de petites meules verticales mues à la main. La poignée de la meule et le "rayon" qui s'y rattachait, logé dans la roue en mouvement,...

Le Saï

L'origine de cette arme, très représentée de l'Inde au Japon, en passant la péninsule indochinoise et même jusqu'en Malaisie, est assez contestée.   Certains veulent y voir un plantoir, dont la garde servirait de butoir, et qui permettait le repiquage des plants...

Le Nunchaku

Cet avatar du fléau, qui fut (re)découvert par les films "made in Hong Kong" des années 70, est le prototype de ce que l'on pourrait appeler les armes "à géométrie variable". Son efficacité est liée à la force centrifuge de l'extrémité libre obtenue lors des...

Le Sansetsukon

Le San-setsu-kon, littéralement "bâton relié à 3 sections" est un "Nunchaku à 3 branches". En l'appelant ainsi, on commet cependant un "barbarisme" puisque "nun" veut signifie deux (2)... Il s'agit d'une arme et non d'un outil ; qui serait d'ailleurs fort peu commode...

Les Kama

Bien évidemment, cet outil de paysan par excellence, comportant une lame acérée comme rasoir, elle a été largement utilisée par le peuple, à Okinawa comme ailleurs ; nos "jacqueries", faucilles et faux tinrent lieu d'épées et de hallebardes pour les paysans.    ...